
Dr Mathilde PIKETTY
Après avoir effectué l’ensemble de mes études de médecin à Paris, j’ai exercé en tant que Praticien Hospitalier au CHU Armand Trousseau, dans un service de chirurgie et une maternité de niveau III pendant 7 ans. J’ai ensuite choisi de me réorienter vers la médecine libérale pour retrouver une proximité avec mes patientes, et renouer avec la possibilité d’un accompagnement personnalisé.
Ces années d’exercice hospitalier, en tant que responsable du service de chirurgie, m’ont permis d’acquérir une expérience que je souhaite mettre au service de mes patientes.
J’ai en particulier développé une compétence en suivi de grossesse, en coelioscopie, en tant que formateur à l’hôpital Cochin, ainsi qu’en hystéroscopie diagnostique, ce qui me permet de pratiquer cet examen au cabinet (cf fiche d’info hystéroscopie CNGOF)
Les interventions chirurgicales programmées se déroulent à la polyclinique Urbain V à Avignon.
Mes priorités sont le respect des patientes dans leur intimité, ainsi que leur parfaite compréhension des gestes et/ou examens proposés.
Texte
Hystéroscopie diagnostique
L’hystéroscopie dite diagnostique consiste à introduire dans l’utérus un endoscope très fin, relié à une caméra qui permet de regarder l’intérieur du col puis de la cavité utérine.
- En cas de stérilité ou infertilité : afin de vérifier que rien ne gêne l’implantation d’un embryon,
- Dans le bilan des (PMA) Procréations Médicalement Assistées (FIV, inséminations, dons d’ovocytes…) dans le même but, vérifier qu’aucune lésion n’interfère avec la nidation de l’embryon comme par exemple une infection ou inflammation de la muqueuse, seulement visible en hystéroscopie ou sur le prélèvement de l’endomètre,
- En cas d’échographie pelvienne anormale afin de conforter les anomalies vues en échographie et juger de la nécessité ou non de réaliser un geste opératoire de correction ou amélioration de la cavité,
- Dans le bilan des saignements anormaux : saignement entres les règles (métrorragies) ou règles abondantes (ménorragies) pour vérifier la présence ou non de « polypes » ou de « fibromes », d’une anomalie de l’endomètre.
- Dans le bilan des saignements après la ménopause afin d’éliminer un éventuel cancer, ou d’une lésion pré-cancereuse.
- Après une hystérographie (radio des trompes) anormale qui monterait une anomalie de la cavité,
- Dans le bilan des synéchies (accolements de la muqueuse de l’utérus) qui participent à une infertilité,
- Dans le bilan des malformations utérines : comme par exemple, les cloisons utérines qui séparent la cavité en deux plus petites cornes,
- En cas de stérilet déplacé ou sans fil visible, afin de le retrouver et de le retirer, le cas échéant (en consultation, sans voir recours à une anesthésie générale),
- En cas de suspicion de polype de l’utérus pour vérifier sa position et sa nature avant d’envisager un geste chirurgical adapté
- En contrôle après intervention chirurgicale de l’utérus, afin de vérifier que la cavité est bien restituée, « en bon état », c’est un contrôle de la bonne cicatrisation.
- Dans le bilan des fausses couches spontanées lorsqu’elles se répètent, afin de vérifier qu’il n’existe pas une cause intra utérine à ces fausses couches (comme par exemple un fibrome) ou une conséquence de ces fausses couches sur la cavité (rétention de fragments de placenta, synéchies…) qui peuvent la rendre impropre à une future nidation (risque de récidive de fausse couche).
Cet examen se déroule dans un local de consultation (et pas dans un bloc opératoire) sans premedication ou préparation particulière).
- Une fois allongée sur la table gynécologique, un spéculum est mis en place afin d’exposer le col (c’est d’ailleurs parfois le temps le plus « désagréable » de l’examen)
- Puis l’endoscope (l’hystéroscope) relié à une source de lumière et à une tubulure de sérum physiologique (qui va laver et distendre la cavité utérine) est introduit dans le col. On utilise le plus souvent une caméra reliée à un écran de téléviseur afin de partager les images (ou de les stocker sur une clé USB ou sur une imprimante).
- L’examen commence dès lors avec la visualisation de l’endocol (intérieur du col) puis de la cavité utérine jusqu’aux orifices des trompes (qui, elles-mêmes, ne sont pas vues). L’examen dure en général une minute
- Les suites de l’hystéroscopie sont en général indolores, parfois un très léger saignement peut survenir pendant quelques heures, rarement quelques jours. Sauf cas particuliers, aucun traitement n’est nécessaire après l’examen.
- Un compte rendu détaillé, vous est remis ainsi qu’à votre médecin qui est ainsi tenu informé.
- Lorsqu’une anomalie est mise en évidence, on peut alors proposer en fin de consultation, de la corriger par un geste chirurgical : l’hystéroscopie opératoire qui sera réalisée dans un second temps.
- Si dans les suites de l’examen, vous ressentez des douleurs importantes, un saignement abondant ou une fièvre il faut rappeler le cabinet. En cas d’absence (le soir et/ou le week-end) vous pouvez consulter à la polyclinique Urbain V à Avignon.
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